Les Startups de la région MENA lèvent 494 millions de dollars en février

En février 2025, ce sont les startups saoudiennes qui ont attiré le plus grand nombre d’investissements, suivies par celles des Émirats arabes unis et de l’Égypte.

L’écosystème des startups du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) a connu une forte croissance en février 2025.

Selon les données de la plateforme Wamda, les startups de la région ont réussi à lever un total de 494 millions de dollars en février, et ce, à travers 58 transactions.

En excluant les financements par emprunt, ce mois a vu une augmentation de 371 % en glissement mensuel (MoM) de l’activité d’investissement. Ce montant représente près de cinq fois plus que les investissements obtenus en février 2024.

Par ailleurs, la plateforme souligne qu’en janvier, les financements par emprunt représentaient 90 % des investissements totaux, mais en février, cette proportion a chuté à seulement 15%.

Les startups saoudiennes au sommet

En termes de répartition géographique, le mois dernier, les startups saoudiennes se sont distinguées en levant 250,3 millions de dollars à travers 25 transactions, occupant ainsi la première place dans la région en termes de financement.

Cette augmentation est en grande partie attribuée à la conférence LEAP 2025, où de nombreuses startups ont profité de l’occasion pour annoncer la clôture de leurs levées de fonds.

Les Emirats arabes unis suivent de près, se classant en deuxième position avec 15 startups ayant levé un total de 203,5 millions de dollars. L’Egypte arrive en troisième position, mais avec un montant bien plus modeste, ayant levé seulement 27,5 millions de dollars grâce à huit transactions.

Oman fait une entrée dans le top 4, avec deux startups ayant récolté 6 millions de dollars. Quant aux startups tunisiennes, elles ont levé 300 000 dollars en février à travers deux transactions.

Les investisseurs prêtent attention aux étapes avancées

En fevrier, le secteur de la fintech a domine les levées de fonds, attirant 274 millions de dollars grâce à 15 transactions, devançant ainsi tous les autres secteurs.

L’insurtech arrive en deuxième position avec 55 millions de dollars levés à travers deux transactions, tandis que le secteur de la logistique se place en troisième position avec 28,5 millions de dollars récoltés lors de quatre transactions.

Par ailleurs, Wamda note qu’en termes de nombre de transactions, la majorité des investissements ont été réalisés au stade de pré-amorçage, où 15 startups ont levé 22 millions de dollars.

Pendant ce temps, les startups au stade de la série A ont reçu un afflux de 158 millions de dollars répartis sur sept tours, tandis que celles au stade d’amorçage ont récolté 27,8 millions de dollars sur 10 transactions.

Comme toujours, les startups dirigées par des hommes ont capté la majorité des investissements, avec un total de 429 millions de dollars, soit 87 % des fonds levés ce mois-ci.

En revanche, les startups dirigées par des femmes n’ont obtenu que 200 000 dollars, tandis que le reste des fonds a été alloué à des startups co-fondées par des hommes et des femmes.

Source: https://www-ilboursa-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.ilboursa.com/marches/amp/les-startups-de-la-region-mena-levent-494-millions-de-dollars-en-fevrier_51484

L’UA annonce la création d’une agence de notation financière

L’UA annonce la création d’une agence de notation financière

Réunis au 38ᵉ sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, en Ethiopie, les dirigeants africains ont officialisé la création d’une agence de notation financière propre au continent. L’initiative de création d’une agence de notation africaine vise à fournir des évaluations économiques plus justes pour les pays du continent et à réduire leur dépendance aux agences de notation internationales.

L’UA annonce la création d’une agence de notation financière

La Banque africaine de développement présente un nouveau rapport qui met en lumière le renforcement de la croissance économique de l’Afrique dans un contexte mondial incertain

La Banque africaine de développement présente un nouveau rapport qui met en lumière le renforcement de la croissance économique de l’Afrique dans un contexte mondial incertain

La performance économique des pays africains montre des signes d’amélioration mais reste vulnérable aux chocs mondiaux, selon l’édition 2025 du rapport « Performances et Perspectives macroéconomiques de l’Afrique » (MEO) publié vendredi par la Banque africaine de développement. Le rapport, dévoilé en marge de la 38e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, prévoit une accélération de la croissance du PIB réel continental à 4,1 % en 2025 et 4,4 % en 2026. 

La Banque africaine de développement présente un nouveau rapport qui met en lumière le renforcement de la croissance économique de l’Afrique dans un contexte mondial incertain

AFC choisi dix valeurs dans son portefeuille de prédilection pour 2025

AFC choisi dix valeurs dans son portefeuille de prédilection pour 2025

L’intermédiaire en Bourse AFC a publié sa dernière revue, qui nous replonge dans les principaux indicateurs économiques et boursiers de l’année 2025. Les analystes de l’AFC consacrent une partie du document à la stratégie boursière préconisée par l’intermédiaire en Bourse, dont le portefeuille de valeurs recommandé a réalisé une performance de 21,5% en 2024, contre 13,8% pour l’indice principal du marché TUNINDEX. Depuis sa création, le portefeuille recommandé de l’AFC a réalisé une performance de 257,1% contre un marché qui a réalisé 97,4%.

Pour cette année, la stratégie de l’AFC offre aux investisseurs la possibilité de combiner la croissance potentielle du cours des actions avec la hausse de la rentabilité c’est pour cela que la croissance des bénéfices attendus reste un facteur clé dans la sélection. AFC intégrere également le facteur sociétal, écologique et de gouvernance dans les critères par la sélection des sociétés respectueuses de la RSE pouvant offrir à la fois des rendements financiers attractifs et un impact positif sur notre environnement, répondant ainsi aux attentes croissantes des investisseurs conscients de l’importance du développement durable et de la responsabilité sociale.

Les indicateurs boursiers relatifs au portefeuille affichent un PER de 9,3 fois les bénéfices prévisionnels de 2024 et un rendement en dividende prévisionnel de 6,6% en 2024. La sélection comprend une dizaine de valeurs, dont deux bancaires, Attijari Bank et BIAT, et deux compagnies de leasing, à savoir CIL et ATL. AFC recommande également les titres SAH, SFBT, Land’Or, SAM, SOTUVER et TPR. La démarche vise à diversifier les investissements à travers un portefeuille bien équilibré entre différents secteurs et entreprises aidera à atténuer les risques spécifiques tout en capturant les opportunités de croissance.

Le choix d’investissement recommandé par AFC portera tout d’abord sur les valeurs à caractère défensif montrant une forte résilience face à d’éventuels aléas sectoriels défavorables. Il visera ensuite les valeurs à fort rendement qui se caractérisent par un Yield élevé et une régularité dans la distribution de dividendes.

La Tunisie rembourse un méga emprunt en un seul jour. Ses réserves de change baissent de 13%

La Tunisie rembourse un méga emprunt en un seul jour. Ses réserves de change baissent de 13%

Le Trésor tunisien a remboursé, le mercredi 29 janvier 2025, sur le marché financier international un emprunt de 1 milliard de dollars en principal, ainsi que 57,5 millions de dollars en intérêts, relatifs aux « Dollar Bonds_10 years_5.75% $1.000 B Reg S_30/01/2025 ».

Il s’agit du plus grand emprunt que la Tunisie ait obtenu sur le marché financier international, initialement contracté en janvier 2015 sous le gouvernement de Mehdi Jomaa à un taux d’intérêt de 5,75%.

À l’époque, la Tunisie était notée BB- avec une perspective négative par Fitch Ratings et Ba3 avec une perspective négative par Moody’s.

En raison d’une légère hausse du dollar par rapport au dinar avant ce remboursement, la Tunisie a dû rembourser un total de 3 182,6 millions de dinars en principal et 183 millions de dinars en intérêts, soit 3 365,6 millions de dinars, ce qui équivaut à 15 jours d’importations.

Suite au remboursement de l’obligation en dollars, les réserves de change ont baissé à 104 jours d’importations le mercredi 29 janvier, contre 119 jours la veille.

Ainsi, les réserves de change sont passées de 26 701,4 millions de dinars le 28 janvier à 23 325 millions de dinars le 29 janvier 2025.

Une chute de 13% en un jour

La baisse était « attendue » et est due au remboursement par le trésor tunisien d’un eurobond d’un milliard de dollars qui arrive à échéance jeudi, a déclaré par téléphone un responsable de la BCT à Bloomberg. .

Le gouvernement a annoncé qu’il se tournerait vers la BCT cette année pour l’aider à rembourser sa dette extérieure. Pendant ce temps, des secteurs d’exportation clés tels que l’industrie manufacturière et les phosphates luttent pour augmenter leurs revenus dans un contexte d’instabilité politique qui a suivi une révolution en 2010.

Publication des seuils des taux d’intérêt excessifs des crédits au titre du 1er semestre 2025

Publication des seuils des taux d’intérêt excessifs des crédits au titre du 1er semestre 2025

L’Arrêté de la ministre des finances du 28 janvier 2025 relatifs au taux d’intérêt effectif moyen relatif au deuxième semestre 2024 pour chaque catégorie de concours bancaire ainsi que le seuil du taux d’intérêt excessif correspondant au titre du premier semestre 2025 a été publié aujourd’hui au Journal officiel de la République tunisienne (JORT):

Catégorie des concoursTaux d’intérêt effectif moyen (%)Seuil du taux d’intérêt excessif correspondant (%)
Leasing mobiliers ou immobiliers13,5716,28
Crédits à la consommation11,9614,35
Découverts matérialisés ou non par des effets12,3314,79
Crédits à l’habitat financés sur les ressources
ordinaires des banques
10,8613,03
Affacturage12,4914,98
Crédits à long terme10,6612,79
Crédits à moyen terme10,5412,64
Crédits à court terme découverts non compris10,4512,54

La plateforme électronique des chèques : Services et fonctionnalités

La plateforme électronique des chèques : Services et fonctionnalités

Prévue par la Circulaire de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) n° 2024- 14 du 21 novembre 2024, la plateforme électronique unique des transactions par chèque tunicheque.tn est entrée en exploitation.  Notons que toutes les banques doivent, par interconnexion, adhérer à la plateforme électronique des transactions par chèque. Chaque banque doit assurer l’intégration de ses systèmes d’information avec cette plateforme et le mécanisme d’interconnexion approuvé. Les services fournis par cette plateforme sont assurés de manière continue tout au long de la semaine 24 heures sur 24. 

Quelles sont les fonctionnalités de cette nouvelle plateforme ? 

Elle offre des services digitaux gratuits permettant au client d’accéder de manière aisée aux informations relatives à ses comptes financiers. La nouvelle plateforme permet au bénéficiaire du chèque de vérifier de manière instantanée de l’existence d’une provision suffisante, d’une opposition à son paiement pour vol ou perte, ou d’une interdiction frappant le tireur ou de la clôture du compte sur lequel le chèque est tiré.

tunicheque.tn permet aussi au bénéficiaire d’aviser instantanément la banque tirée pour demander la réservation à son profit du montant figurant sur le chèque.

L’utilisation de cette plateforme informe instantanément le bénéficiaire de l’approbation de la transaction sollicitée et de la réservation à son profit du montant du chèque durant toute la période de validité restante du chèque majorée de huit jours ouvrables. Si à l’expiration de cette période, le chèque n’a pas été présenté au paiement par le bénéficiaire, la banque tirée doit rendre son montant disponible au profit du tireur. 

Elle permet la conservation des relevés de toutes les transactions effectuées et des notifications échangées pendant dix ans au moins à compter de la date d’exécution de l’opération.  Elle assure un service pour inviter le tireur du chèque à reconstituer la provision ou la rendre disponible et elle offre informe le bénéficiaire de la reconstitution de la provision.

Banques-tunisie

Tunisie : La Banque Mondiale prévoit une croissance annuelle de 1,2 % pour 2024 et de 2,3% en 2025-2026

Economie tunisienne

Selon la dernière édition du rapport sur la conjoncture économique de la Banque mondiale, l’économie tunisienne a enregistré une croissance de 0,6 % au premier semestre 2024, affichant un léger progrès par rapport à 2023. Quelques signes encourageants apparaissent, tels que l’amélioration du solde extérieur et la baisse de l’inflation. Bien que le secteur agricole montre des signes de reprise, d’autres secteurs majeurs, dont le pétrole, le gaz, le textile et la construction, demeurent confrontés à des défis.

Intitulé « Équité et efficience du système fiscal tunisien », le rapport prévoit une croissance annuelle de 1,2 % pour 2024 et de 2,3% en 2025-2026. Cette prévision survient dans un contexte où la croissance économique ralentit depuis une décennie, pénalisée par des niveaux d’investissement et d’épargne modérés. Le rapport souligne la nécessité d’accroître les investissements pour soutenir la croissance et renforcer la compétitivité économique.

Energies renouvelables

Les énergies renouvelables représentent un secteur en pleine expansion, avec des investissements et une concurrence en hausse. Le programme national prévoit 500 mégawatts de nouvelles capacités solaires dans les régions de Kairouan, Sidi Bouzid et Tozeur, et le gouvernement vise 1.700 mégawatts supplémentaires d’ici 2026. Cet effort devrait porter la part des énergies renouvelables à 17 % du mix électrique, réduisant ainsi les importations de gaz d’environ 1 million de tonnes équivalent pétrole, soit près de 30 % des importations de gaz en 2023.

La Tunisie a également réduit son déficit courant, profitant de conditions favorables, comme la baisse des coûts d’importation d’énergie, la hausse des prix de l’huile d’olive et la reprise du tourisme. Le déficit commercial a baissé de 3,4 % sur les neuf premiers mois de 2024, représentant désormais 7,8 % du PIB contre 8,8 % en 2023. L’inflation a chuté à 6,7 % en septembre 2024, son plus bas niveau depuis janvier 2022, tandis que l’inflation alimentaire reste stable à 9,2 %.

La Tunisie se tourne de plus en plus vers des sources de financement internes, avec une part de la dette publique domestique passant de 29,7 % en 2019 à 51,7 % en août 2024. Cependant, cette tendance réoriente une partie des financements bancaires vers le gouvernement, réduisant leur disponibilité pour le reste de l’économie et générant des risques pour la monnaie et la stabilité des prix.

Système fiscal tunisien

La seconde partie du rapport examine le système fiscal tunisien, insistant sur un meilleur équilibre entre la taxation du travail et celle du capital pour promouvoir davantage d’équité. Aujourd’hui, les taxes et cotisations sociales élevées, y compris pour les revenus modestes, encouragent l’informalité et limitent l’emploi et la rémunération. Le rapport recommande davantage de transparence dans le système fiscal pour renforcer l’équité et la responsabilité. L’introduction d’une taxe foncière annuelle et l’augmentation des taxes sur les carburants en 2023 sont des avancées positives, et un rééquilibrage de la fiscalité, ainsi qu’un renforcement de la taxe carbone, pourraient contribuer à un cadre économique plus stable et durable.

« Malgré des défis persistants, l’économie tunisienne fait preuve de résilience et de nouvelles perspectives se dessinent », affirme Alexandre Arrobbio, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, toute en ajoutant que la Banque mondiale reste engagée à soutenir la Tunisie dans ses défis économiques, en particulier pour stimuler la croissance et développer le secteur privé.

CMF

CMF : démarrage des activités de GMP Capital

CMF : démarrage des activités de GMP Capital

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a annoncé, mardi 2 avril 2024, le démarrage des activités d’une nouvelle société de gestion de portefeuilles de valeurs mobilières pour le compte de tiers, la Société de Gestion Moderne de Portefeuilles (GMP Capital).

Doté d’un capital de 200.000 dinars, la société est spécialisée dans la gestion des fonds communs de placement à risque, des fonds d’amorçage, des fonds d’investissement spécialisés et des fonds de fonds.

Communiqué du CMF : GMP CAPITAL